lundi 2 septembre 2013

Un modèle imputant la structure à grande échelle de l'univers à l'interaction de deux populations, l'une constituée de masses positives et l'autre de masses négatives

Le site du colloque ( 2-7 sept 2013 ):

Titre de la communication :

Un modèle imputant la structure à grande échelle de l'univers à l'interaction de deux populations,
l'une constituée de masses positives et l'autre de masses négatives.
Jean-Pierre Petit          Gille d’Agostini

Abstract :
Les masses négatives émergent naturellement à partir des groupes dynamiques, comme l’a montré le mathématicien français Jean-Marie Souriau en 1972. Le groupe de Poincaré agit sur les mouvements qui s’inscrivent dans l’espace de Minkowski, dont il est le groupe d’isométrie. Il agit aussi sur le moment, ensemble de scalaires dont le nombre est égal à la dimension du groupe (dix). Les éléments du groupe de Poincaré se répartissent en deux sous-ensembles. Souriau a appelé le premier orthochron, parce qu’il n’inverse pas le temps, en agissant sur les mouvements. Il appelle le second antichron, parce que l’action de ses éléments transforme un mouvement orienté dans le sens passé-futur en un mouvement orienté dans le sens futur-passé. En 1972 Souriau a montré que ces mouvements se référaient en fait à ceux de particules dotées d’une énergie (et d’une masse, quand elles en possèdent) négatives. Les particules d’énergie et de masse négative émettent des photons d’énergie négative, qui ne peuvent être captés par nos yeux ou nos télescopes. Par ailleurs il n’existe pas de théorie décrivant l’interaction électromagnétique entre des particules de masses et d’énergie opposées. La cohabitation est donc possible, sans annihilation mutuelle. Dans ces conditions la seule interaction envisageable est la gravitation. Des particules ayant des masses de même signe s’attirent, selon la loi de Newton. Des particules possédant des masses de signes opposés se repoussent, selon « anti-Newton ». Les deux populations tendent donc à se séparer. On illustre ceci par des simulations effectuées sur ordinateur. Si en outre les masses négatives sont plus élevées alors, à nombres de densité égaux, les temps de Jeans de cette population sont plus courts. Celle-ci produit les clusters qui repoussent la matière positive dans l’espace résiduel. Ce système est stable. Les cellules constituent des prisons pour les clusters, en les empêchant d’interagir entre eux et, vis à vis de ces cellules, semblables à des bulles de savon jointives, ces clusters se comportent comme des ancres. On obtient en 3d une répartition de matière positive qui explique la VLS. En outre, cette évolution favorise le refroidissement radiatif de la matière positive, comprimée selon des plaques, ce qui favoriserait la formation de proto-galaxies. A l’inverse les clusters de matière négative pourraient avoir des cooling times dépassant l’âge de l’univers.

La communication ( présentation orale de 15 minutes le mardi 1° septembre dans une session de physique mathématique ) était limitée à quatre pages. Pour télécharger cette communication en pdf

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